Interview avocate et présidente du collectif Onest

Publié le 13 février 2025 à 21:24

🛡️ Protéger les mineurs de l’idéologie totalitaire

🎙️ Interview de Maître Virginie de Araùjo-Recchia – Présidente de l’ONEST

👉 Interview réalisée par Elsa Richard, psychologue, pour le magazine Nexus n°152.


Maître Virginie de Araùjo-Recchia nous alerte sur une situation préoccupante : l’apparition, en 2023, de cas d’enfants traumatisés après des séances d’"éducation à la sexualité" 🚸. Ces témoignages, rapportés par des parents et des associations, l’ont poussée à examiner de plus près les dérives inquiétantes de ces programmes.

❌ Une volonté d’écarter les parents ?

📜 Lors des débats parlementaires sur l’article L312-16 du Code de l’éducation (issu de la loi n°2001-588 du 4 juillet 2001 sur l’IVG et la contraception), certains députés ont clairement affirmé leur intention d’écarter les parents de l’éducation sexuelle de leurs enfants. Le but invoqué ? Garantir une supposée liberté sexuelle, en allant jusqu'à envisager la suppression de l’autorité parentale (article 371 du Code civil) ⚖️.

Or, l’essentiel est d’enseigner aux enfants la nécessité de protéger leur intimité 🙅‍♂️. La sexualité est un sujet qui doit rester dans une sphère adaptée et sécurisée. Un enfant n’a ni la force psychologique ni la force physique de s’opposer à un adulte en cas de dérive. Il revient à la justice de jouer un rôle dissuasif face à la pédocriminalité pour que les droits et la protection des mineurs soient garantis.


🚸 Des programmes d’éducation sexuelle préoccupants

🤔 Comment les enseignants, directeurs d’établissement et autres professionnels concernés peuvent-ils agir face à ces directives ?

⚠️ Maître Virginie de Araùjo-Recchia rappelle que les institutions scolaires doivent être protégées de toute forme de propagande politique (circulaire Jean Zay de 1936). Un ordre est illégal lorsqu’il pousse à commettre une infraction au Code pénal ou qu’il viole des traités et conventions internationaux 📜.

💬 Or, lorsque des programmes scolaires détaillent :
✅ L’acte sexuel,
✅ Les différentes positions,
✅ Le plaisir et la masturbation,
✅ Les organes génitaux d’adultes devant des enfants...

➡️ Il s’agit d’une corruption de mineur et d’une atteinte à la moralité des mineurs (infractions pénales).

💡 Et que dire des injonctions à militer pour des causes spécifiques comme la limitation des naissances ou les revendications LGBTQ+ ?
Ces démarches s’apparentent à de l’endoctrinement, en totale contradiction avec le principe de neutralité du service public et les conventions internationales sur l’éducation.


🏛️ Une autre approche pour protéger les enfants ?

Maître de Araùjo-Recchia souligne que si l’objectif était réellement de protéger les enfants, alors l’État mettrait en place des mesures adaptées 🏥 :
🔹 Des consultations périodiques avec des psychologues de l’enfance ou des pédopsychiatres 👩‍⚕️,
🔹 Un accompagnement individuel et confidentiel pour les enfants qui en ressentent le besoin.

Elle rappelle enfin les propos de Marie-Thérèse Boisseau, à l’origine de l’obligation des cours d’éducation sexuelle en 2000 📢 :

« Cette éducation n’est pas l’affaire des parents. Au risque de paraître brutale, je dirais qu’ils sont très maladroits et qu’ils ne sont sans doute pas les mieux placés en ce domaine, génération après génération. Elle n’est pas non plus l’affaire des professeurs. Elle est l’affaire des “intervenants extérieurs” spécialisés : médecins, infirmières, conseillères familiales, membres du planning familial. »

🔎 Une déclaration qui interroge sur les véritables intentions derrière ces enseignements obligatoires…


⚖️ En conclusion, Maître Virginie de Araùjo-Recchia nous met en garde contre des dérives potentielles qui, sous couvert d’éducation, pourraient fragiliser les repères fondamentaux des enfants et contourner l’autorité parentale.

🔗Lien de l'interview

 

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